Renaud et Patrice à Obernai

Renaud

 

Le Triathlon L d’obernai, ou « ‘nous en chiâmes, mais nous gagnâmes un gilet fluo finisher après un rude tournoi.

Premier longue distance de la saison, avec une chance formidable, nous allons pouvoir nager sur un triathlon.

Embarqué samedi par l’Opel présidentielle, Bruno et moi rejoignons sur place Didier, Patrice, Daniel et Lionel et des anciens licenciés Louis C.et Bruno Philippot. On retrouvera Jérôme en pleine course le lendemain et Stéphane L. qui fait le M. Lionel et moi avons décidé de faire le vélo avec le clm, décision esthétique mais finalement suicidaire. Didier a été plus finaud en sacrifiant la veille sa 303 arrière et ses rayons à coup de chaîne coincée pour pouvoir prendre une 808 et un vélo normal.

Départ à 9h15 de Benfeld, 15 km de l’arrivée vélo. Eau à 16 à peu près mais beau soleil. La nage consiste à faire trois fois un tour de piste. La force centrifuge conséquence de ma nage surpuissance m’attire vers la berge à plusieurs reprises, mais je m’en sors vivant pour rejoindre le parc à vélo de départ.

Départ dans les vignes sur du plat, à fond les ballons, bonjour au Pat que je rejoins, mais un gros vendfass (Roth ™) me calme tout de suite, avant que le mont Saint Odile me calme carrément, que Pat me reprenne avec l’aisance d’un Lucio Herrera et que Didier me plante sur place dans le Champ du feu, en s’arrêtant à ma hauteur et en rétropédalant pour me faire entendre le rétrocliquet de la zipp pour remplacer les cigales qui sont mortes cet hiver, pardon, ce printemps. J’ai auparavant retrouvé Lionel, Bruno et Jérôme qui se préparaient à monter sereinement le champ du feu, une belle saloperie de montée qui n’en finit pas. (total 80 km et 1500 D+)

Arrivée à Obernai après une longue descente et la cap démarre sous un beau cagnard. Bon en résumé, c’est un circuit de trail, à faire deux fois dans les vignes, que j’ai trouvé très dur (500 m D+ sur le semi), avec quelques montées à faire en marchant, vraiment trop de %. Ravito un peu light, mais beaux paysages. Bruno Philippot m’enrhume au deuxième tour et s’envole, Jérôme me rattrape, et je m’accroche derrière lui pour finir. Mort. Didier a fait une super cap après un beau vélo, Patrice fait du Patrice encore une fois et se ballade aussi sur la cap, pourtant pas roulante du tout. Lionel s’accroche et termine juste derrière (merci à ses supportrices qui nous ont encouragés). Louis arrive plus loin, et Daniel met un point d’honneur à terminer la course, chapeau. Bruno préfère bâcher après le vélo, vidé et pas de jus ; Sage avant Zurich.

Pour ma part, content de finir la course avec un genou et une préparation en sursis depuis trois semaines (merci Dr Fronzaroli Emilien, médecin du sport, DU de réanimation), en vue de l’IM de Nice dans 3 semaines.


Patrice

 

Initialement j’avais envisagé de courir à Troyes capitale mondiale de l’andouillette ce que mon palmarès sportif passé  semblait m’autoriser (podium en vétérans au triathlon international de Damelevières et une victoire au duathlon de Vitrimont ou j’avais gagné une cafetière électrique). Les organisateurs ayant visiblement aussi mauvais gout que l’andouillette donne mauvaise haleine ma candidature à été rejetée je mes suis donc inscrit à Obernai où les maisons à colombages sont finalement tout aussi jolies et plus colorées que celles de l’Aube.Le format longue distance se nomme 360 toujours intéressant de faire le tour complet de la question 

Arrivée la veille sur le site ce qui permet de faire une petite visite de la ville et de ses remparts de gouter les pâtisseries locales, d’acheter une terrine dans une quincaillerie et pour finir un bon resto. Triathlon mode épicurien une bonne nuit à l’hôtel de la Diligence que je vous recommande et petit déjeuner traditionnel que je fus le seul triathlète à prendre les autres préférant surement les gâteaux en poudre mis à chauffer toute la nuit sous l’oreiller.Après avoir posé mes baskets à Obernai direction Benfeld à 17 kms de là dans l’autre parc à vélo pas très pratique mais bon ca permet de faire un triathlon dans une ville de vin et donc  sans eau. Ca oblige à faire du vélo le matin ou le soir ou d’avoir comme moi une équipe logistique de premier ordre (merci mon amour).

Petit plan d’eau sympathique au menu trois tours à faire donc deux sorties à l’Australienne ce qui pour des nageurs exceptionnels comme moi implique de subir l’humiliation de se prendre un tour dans la vue par les squales de la tête de course. Je me suis retrouvé avec mes petits camarades dans une eau un poil fraiche nos corps de rêve gainés dans nos combis en néoprène et coiffés de l’eternel bonnet qui pue. Pas plus motivé que ca j’ai vu que Didier comme moi sentait que nos progrès respectifs en natation notés dans un univers carrelé  et aseptisé allaient encore difficilement pouvoir s’exprimer dans cet univers hostile.Bon voilà trois tours à faire on a  tous fait trois tours en tout 2200m sans faire de vagues pour ne pas gêner et comme prévu on a pris un tour dans la vue rien à dire de plus en triathlon il faut nager j’en ait pris mon parti. 43 minutes de bonheur pas plus chiant que certaines mi temps de footballSortie parc à vélo j’ai croisé mon ami Renaud un autre nageur de premier plan j’ai peiné un peu à  vouloir mettre des manchettes en étant mouillé 5 minutes de vestiaire le temps de reprendre ses esprits et une position verticale moins chancelante.

Départ vélo le couteau entre les dents  sous le soleil mais avec un vent à pas sortir la reine d’Angleterre et Geneviève de Fontenay les deux reliques porteuses de chapeaux ridicules les plus célèbres de la presse people sous peine de les voir têtes nues ce qui pour elles est un signe d’impudeur évident. C’est bien connu « des jean-foutre et des gens probesle vent, je vous en réponds s'en soucie, et c'est justice, comme de colin-tampon » à méditerRésistant aux éléments je me fais déposer par l’ami Renaud sur son vélo de chrono alors que je menais tout de même bon train. Après 15 bornes sur ce modèle on attaque une petite grimpette de 40 bornes entrecoupée de petites descentes des pourcentages variables sympathique mais usant. Je rattrape Renaud qui visiblement à fait un mauvais choix de vélo mais il s’accroche il faut dire que nous sommes partenaires de run and bike et que nous avons le même médecin du genou gauche ca crée des liens. Au Champ du feu il finit par lâcher prise. Entre temps j’ai repris Lionel et Jérôme, quasi au sommet c’est Didier qui me rattrape chacun son tour. On roule ensemble un moment je le repasse en descente les 25 bornes de fin passent vite retour Obernai après avoir récupéré les concurrents du 180 puis sur le final ceux du format 90. Ca crée des différences d’allures le vélo col de cygne de certains concurrents étant un poil plus lent il faut rester vigilants. A noter sur cette partie vélo des ravitos minimalistes eau dans des bouteilles ouvertes et barres céréales. J’eusse aimé pouvoir prendre les gels que j’avais mis dans les poches arrières de cette foutue tri fonction Zoot  « haut de gamme »de merde mais bon comme à chaque fois je les ai perdus. Ces poches autorisent juste la possibilité  mettre un jeton de Caddy mais je fais rarement mes courses en tri fonction sous peine d’être aussi ridicule qu’un  gothique chez Prisunic.2h45 de vélo pour 82 bornes en progrès.

On met les baskets départ CAP  au départ tout le monde est mélangé mais le grand tour est réservé au 360 et 180. C’est un peu plus vallonné que les Flandres et il faut assez vite admettre que l’allure constante propre aux coureurs de bitume est à oublier. Je fais un premier tour prudent faute d’avoir reconnu le parcours, beaucoup de clients du 180 qui trainent leur misère je vois peu de concurrents directs il faut faire le tri avec les couleurs  de dossards pas facile de se retourner sur chacun. Il y a de tout sur ce parcours des raidillons sur bitume dans la caillasse dans l’herbe dont un ou il faut marcher sur 150 mètres vu la pente  un escalier à monter et descendre 4 fois des descentes ou il faut freiner et des descentes ou il faut envoyer c’est varié ludique, des changements de rythme   on passe de 6’30 à 3’30 une bonne séance de cardio en somme. Ce genre de parcours on aime ou on déteste mais cela ne laisse pas indifférent a titre personnel j’ai bien aimé sauf encore une fois les ravitos encore et toujours de l’eau mais bons sang ou est le vin?  Je fais le premier tour en 50 minutes le deuxième en 41 (pas bien !!)motivé par le fait sur la deuxième boucle de doubler des adversaires directs il faut que je prenne garde je commence à avoir un esprit de compétition je verrai cela avec mon psy la semaine prochaine.Au final 1h31  à noter le 11ème temps CAP j’aurais pu faire mieux mais je ne vais pas faire ma mijaurée tout de même.Je boucle ce « 360 » en 5h11 31ème au classement  en bonne condition  après une belle semaine  dense de préparation donc je suis super content le plat de résistance est à venir dans un mois encore une histoire de saucisse à avaler essayons de garder de l’appétit.

Merci à Didier et à Renaud de m’avoir poussé au cul en vélo et à Thierry de m’avoir appris que l’on pouvait appuyer sur les pédales et courir encore efficacement après on apprend à chaque fois. Content d’avoir partagé aussi ce moment avec Jérôme Lionel, Bruno Louis  re Bruno et Daniel. ainsi que Stéphane sur le 180 J’encourage deux des personnes citées à reprendre une licence à Laneuveville. On a  tous bien représenté notre club je trouve  y compris notre président qui  désireux de nous accueillir tous individuellement  dans l’aire d’arrivée à zappé la course à pied sympa. A noter en prépa de Gérardmer c’est une course intéressante.A la prochaine course