Paladru 2013 by Patrice

Devant le succès public la saison1 la société de production Événementieltrilaneuveville avait décidé de nous proposer une nouvelle saison. Un casting de qualité légèrement modifié mais plus fourni que l’année passée. Seul point de regret l’absence de Nabila que la production a du refuser car son opulente poitrine était incompatible avec le port de la combinaison de natation et elle était décidément trop conne pour savoir faire du vélo. De plus la plupart des candidats n’étaient pas formés à la manipulation des bombes fussent elles sexuelles et la sécurité vous le savez tous on ne rigole pas avec. A quoi bon porter un casque si c’est pour péter l’élastique de son slip.

 

Plus de monde donc pour le transport sur site une logistique plus conséquente. Un premier véhicule celui Manu et ses drôles de dames, le véhicule d’Agence tous risques avec Steph pas trop crédible dans le rôle de Barracuda, la caravane du tour camionnette publicitaire emmenée par un autre Steph mais l’artisant comme tous les sponsors présents sur la carrosserie et enfin le bus Pierre Perret « les jolies colonies de vacances » avec Titi comme chef de bord et moi même dans le rôle d’Emile Louis. Autant vous dire que dans la camionnette Solvay ca n’a pas bronché. Un trajet paisible juste perturbé par les hoquets de notre véhicule à la vanne EGR capricieuse qui avait du mal à rivaliser avec le V6 Mercedes qui nous filait le train. J’ai découvert quand même un truc dans le transport de triathlète dès que tu as le malheur de t’arrêter ils pissent même si c’est sur la bande d’arrête d’urgence de l’autoroute ou tu fais un stop and go pour resserrer la roue jockey de la remorque qui se fait la belle. Du coup même aux feux tricolores tu deviens hésitant et tu es tenté par une infraction sous peine de leur courir derrière.

 

Arrivée à Charavines 18h00 dans la base de voile qui nous servait de camp de base. Pour la description des lieux merci de se référer au résumé de la saison 1. Déchargement remontage des vélos sortis de leurs housses toujours aussi hétéroclites. Premier prix pour Arnaud et Guillaume pour leur très jolis colis carton Demeco papier bulle scotch marron et prix du jury pour Renaud et son très élégant sac de couchage « I love America and the 70’s »

Manu et ses Claudettes partis en éclaireur avaient récupéré les dossards de l’ensemble des équipes ce qui a simplifié les préparatifs. En cadeau avec le dossard un bonnet de course à pied ou de nuit c’est au choix et des manchettes d’un bleu électrique très seyant et surtout en parfaite harmonie avec les tenues du triathlon club de Dijon que les habitués de la sortie cycliste dominicale ne connaissent que trop bien. Petit bonus une couverture de survie pour ceux qui auraient je pense oublié leur sac de couchage les nuits sont fraiches à cette saison.

 

Arrivée de la voiture présidentielle avec Francis et Marie Laure partis en décalé

Apéritif modeste repas frugal discussion paisible brossage de dents une tape sur le cul et dodo. Ambiance avant course rigoureuse juste perturbée par Arnaud et ses essayages de « gaines » afin de ne pas nuire à l’harmonie vestimentaire de son équipe pour le lendemain.

Du coup Guillaume arrivé en train sur le tard à mangé tout seul en faisant la conversation à la hotte de la cuisine qui est d’une compagnie rassurante et qui sait garder les secrets que l’on peut lui confier.

 

Réveil matinal mais pas trop léger engorgement aux sanitaires hommes qui eu égard aux nombres de personnes présentes se sont avérés le temps d’un instant un peu sous dimensionnés. Concours de gâteau sport céréales et c’est parti en vélo pour le site de Paladru.

 

Cela ressemble au site de Gerardmer mais avec le géant vert qui aurait mis une petite calotte sur les monts environnants et écarté un peu les montagnes le tout avec du soleil. Oui je sais imaginer Gerardmer sous le soleil ce n’est pas un exercice facile mais si vous ne coopérez pas un minimum on ne va pas y arriver.

 

Notre joyeuse bande arrive dans les premières au parc à vélo positionné cette année dans une verte pâture très accueillante pour les pieds. 110 équipes au départ donc un parc bien rempli.

 

Départ natation avec un départ toutes les 45 secondes et des équipes de Laneuveville qui se succèdent histoire de se challenger un peu entre nous. Nous partons nous « les mules » juste devant notre équipe séniors réduite à trois unités ce qui me met un peu plus de pression pour la partie natation que j’affectionne toujours aussi peu. Stratégie du carré des armées romaines un devant un derrière et deux sur les côtés et moi au milieu je sens bien que je suis le maillon faible mais bon dans l’eau personne ne m’éteindra ma torche. Comme toute stratégie dès les premiers mètres elle part en sucette mes deux protections latérales jouant les électrons libres et voguant vers d’autres horizons. Je ne retiendrai de cette partie que la vue des pieds de Thierry merci à mon partenaire qui m’a viré mes lunettes dans les deux cents derniers mètres histoire de me challenger un peu. Chaque équipe avait sa stratégie les uns poussaient les autres guidaient. Dans l’équipe de Renaud qui à un peu de mal à nager droit quand on lui enlève les lignes le but était de le rabattre en tapant fort dans l’eau, dans celle de Gégé le but était là de ne pas l’écouter car il braillait sans cesse je suis à 95% je ne vais pas tenir car il faut le savoir notre Gégé fait tout au cardio même l’amour et ceci dans un souci louable et permanant d’optimiser sa performance pour le bien être de ses partenaires.

 

Départ vélo, la dream team a refait son retard sur nous. Transition que nous qualifierons de perfectible certains se préparant intégralement en faisant une pause pipi là où d’autre se contentent d’enfiler leur casque. Parcours vallonné mais roulant surtout en équipe notre capitaine à le mors entre les dents et nous emmène à un train que nous qualifierons de soutenu les relais sont courts mais intenses comme le coït du lapin nain. Nous finissons par revenir sur nos Séniors que nous dépassons la langue frottant la roue avant. Un léger problème dans l’homogénéité du matériel de notre équipe fait que notre rythme par moment ressemble à celui de la camionnette Solvay et ca vanne défaillante s’en suivent des dépassements successifs avec notre équipe 1que nous finissons par agacer un poil avec notre stratégie du bloc avant. Non nous n’avons pas honte seul les armes chimiques sont interdites dans ce genre de conflit encore que. Nous continuons notre chemin en rattrapant d’autres équipes dont une doit être sourde à l’heure actuelle vu le rappel à l’ordre signifié énergiquement par notre capitaine en plein dépassement à trois de front sur une route plus qu’étroite.

 

Départ CAP transition mieux négociée. Au bout de cinq cent mètres on se fait tâter les fesses par nos suiveurs difficile de rivaliser avec eux sur ce terrain. Ils feront même par la suite preuve d’une certaine arrogance en faisant une pause pipi et en nous redémarrant sous le nez rien à redire. Le parcours se passe bien le rythme est posé malheur à celui qui traine aux ravitos ou se soulage dans les buissons. Kilomètres onze la pente s’accentue au point que par moment nous en soyons réduit à marcher sans pour autant tomber dans la flânerie. Notre groupe s’étire et se reforme à la façon d’un couple dansant le tango argentin pendant les trois derniers kilomètres à la question « ca va Bertrand ? » il répondra inlassablement « j’arrive les gars j’arrive » ce qui finira pas être vrai et nous arriverons tous les cinq et 4 minutes après l’équipe des séniors représentants du corps médical.

 

Nous serons suivi de l’équipe de Benjamin avec un Didier légèrement distancé arrivé avec un air de zombie pas uniquement du à la couleur orange de ses lunettes suivi plus loin d’un Guillaume même pas décoiffé. L’équipe des éclopés avec jean Michel l’homme au tendon irrité, Gégé avec les doigts de pieds sanguinolents finit au train. Arrive ensuite la première équipe mixte avec un Francis qui équipé d’un nouveau moteur n’a plus tendance à enrichir le gazon à son arrivée. L’équipe de Manu ferme la marche avec Frédérique qui boucle son premier longue distance.

Casse croute de rigueur podium on a profité des derniers rayons du soleil. On a pour la deuxième année pas gagné les paires de ski de fond au tirage au sort donc rien que pour cela il faudra revenir.

 

Retour en vélo au camp de base et là apéro sérieux. Le triathlète après l’effort ayant sauté un repas ne mange pas il bouffe il ne se désaltère pas il picole. Pas de le temps de couper les saucissons ou le Cantal gentiment fourni par Gégé qu’ils sont déjà ingurgités. Nous avons fait un gentil mélange entre Heineken que Renaud ne considère pas comme de la bière mais de l’urine de chacal de la tripel karmeliet que Renaud là considère comme de la bière mais fait briller les yeux très très vite et le champagne pour fêter le troisième élément du cinq majeur de la famille Garant. Gros avantage après un effort soutenu au soleil on peut tranquillement ingurgiter de la bière sans avoir à se relever toutes les cinq minutes pour faire la vidange ce qui permet de profiter pleinement de l’instant et de ses amis.

Repas beaucoup plus bruyant et animé que la veille le rosé de Provence ayant un effet amplificateur sur les capacités vocales des uns et des autres. Du coup notre Gégé s’est fait chambrer mais c’est un rôle qu’il aime bien. Arnaud le wikipédia de la presse people nous a appris des trucs sur Catherine Deneuve et Caroline de Monaco que l’on ne savait pas sans que pour autant jusque là cela ait altéré notre qualité de vie et Guillaume futur statisticien nous a servi des pourcentages à couper le souffle semblant découvrir qu’il y a plus de femmes qui simulent l’orgasme qu’il n’y a de pourcentage de matières grasse dans du beure …. il est encore jeune !!

Après cette soirée bien animée il a fallu se reposer un peu. Pendant la nuit Jean Michel et Benjamin nous on quittés discrètement pour aller vivre je pense une folle histoire loin des regards indiscrets. Petit footing de décrassage dans la brume matinale pour les uns petit déjeuner dans la brume du lait chaud pour les autres ensuite il était déjà l’heure de rentrer.

 

Un dernier au revoir sur le parking de la piscine lieu de tous les rendez vous majeurs du triathlon club de Laneuveville et retour dans nos foyers. Super week end nous avons bien représenté le club et passé un bon moment en groupe. J’ai cru comprendre que notre Jean Michel préférait le chouchen et les galettes bretonnes à la tarte aux mirabelles et que de fait il allait bientôt faire ses valises ca sera plus compliqué pour Paladru mais pas impossible.

 

Ca sent la fin de saison et la reprise avec Joel un bonheur ne venant jamais seul c’est bien connu. Perso il me reste une petite ballade Espagnole à faire avec Thierry avant de mettre mon corps au garage. D’autres on des belles courses à pied à leur programme voir des aventures australiennes on compte sur vous pour nous en parler en détail

 

A bientôt

 

De la part de Thierry, Bertrand, Régis, Fabrice, Benjamin, Didier, Renaud, Lionel , Guillaume, Jean Michel, Gégé coco, Gégé, Arnaud Stéphane, Marie Christine, Francis, Bruno, Jean Luc, Manu, Frédérique, Xavier Patrick Marie Laure Stéphane 2, Brice Romuald