8eme place pour Steph au marathon de Reims

Comme notre cher Patrice "d'Ormesson" nous l avait demandé, voici un bref résumé de ma participation au marathon de Reims dimanche dernier.

Étant donné que cette année était une année vierge sur le format IM, je m'étais fixé comme objectif de fin de saison un petit marathon sympatoche dont le but avoué était d'améliorer mon temps réussi il y à 4 an lors du Nice - cannes, ou mieux comme approcher les 2h40.

Pour mon 4 ieme, et 10 ans après mon premier, c'est donc en champagne qu il fut décidé d'aller, accompagné de mon frangin qui tourniquotte autour de la barrière symbolique des 3h, et de mon partenaire d entrainement du dimanche cyril, qui écumait et remportait il y à encore peu tous les 10 kms et sémi de la région, et qui avait accepté de remettre un dossard et de jouer mon lièvre . Quel luxe ( 2h29 à NY ds un mauvais jour!).

Prépa sur 10 sem, un peu perturbée par le XL de Gerardmer, mais depuis sans une sortie vélo et sans séance natation (mise à part lors de notre mémorable WE à Paladru).

Pas de bobos ( sauf mon tendon ms c'est comme avec ma très chère femme, je vis avec..), bonnes sensations sauf ces 2 dernières semaines ( manque de sommeil et jambes lourdes). Mais comme dirai ma toujours très chère femme: tu dis toujours çà avant une course, tu me saoule!

En comparaison de Paris ou Nice, ce marathon est vraiment plusieurs niveaux en dessous:

- juste un t shirt en cadeau avec ton dossard, même pas remi ds un sac

- parcours pas trop mal lors du premier semi, un peu vallonné et relances a faire ds les quartiers résidentiels. Deuxième semi beaucoup plus monotone le long du canal, puis zone industrielle sans aucun spectateur. Un peu long..

- une médaille a l arrivée et 2 tables avec qq bananes et abricots indignes d une telle épreuve.

Heureusement que nous avions réservé un bon petit resto pour recharger les batteries...

Bref, dimanche matin, temps idéal : 15°, pas de pluie ( une semaine avant, on dépassait à peine les 8°.

Stratégie: garmin réglée sur les 16km/h, 3'45 au kil, c est plus simple à calculer, soit 2h38 ( un peu boosté par le chrono de Tony à berlin 3 semaines auparavant 2h36). Aléa iacta est.

Un peu plus de 1100 participants dont mon compère Brice.

Départ avec le semi, dont Romu qui m accompagnera jusqu au 15 ieme, le parcours se séparant après.

Donc 15 premières bornes avec du monde autour, participants et spectateurs.

A ce moment, cyril et moi nous nous retrouvons avec 2 autres compagnons qui assurent le train.

Au 10 (37') puis au semi (1h18'32s) , 30s d avance sur le temps de base. Pas de fatigue, nickel, on continue comme çà.

Au 25, nous nous retrouvons à 3

Au 28, cyril qui m avait dit que le long n était pas sa tasse de thé, décroche à son tour, sans doute victime d une petite hypo. Il terminera en accompagnant mon frère qui était bien calé ds les pas du ballon des 3h, mais victime de crampes au 33 ( finalement un honorable TPS de 3h09).

On nous annonce à ce moment 7 ou 8 ieme! C pas possible.

Mon dernier compagnon assure le train sans que je puisse le relayer.

Au 30, il s arrête brusquement pour se soulager. Il devrait bientôt me rattraper tellement il avait l air facile. Mais non.

C est ainsi que du 30 à l arrivée, je suis seul de chez seul,personne, ni concurrent, ni spectateur, à tel point que je me suis plusieurs fois demandé si je n avais pas loupé une bifurcation.

Lors du dernier ravito, un bénévole me lance : vas y, tu es le premier blanc!!

C doublement pas possible!

Je termine en m acçrochant à cette idée: terminer premier français

Dernière ligne droite de 200m, je vois nos chéries, puis entend les applaudissements.

C bon ça: 2h37'04, 8 au scratch (1h18'32 pour les 2 semi)

Super content, je ne pensais pas pouvoir tenir ce rythme.

Objectif majeur de cette année plus que réussi.

Un dernier petit défi: la Saintélyon en décembre, objectif juste finir , encore avec mon frère, un cousin et un ami.

Et quelques idées pour l année prochaine..