Retour sur la journée éprouvante d'hier avec le Duathlon de Saint-Avold en équipe.
Petite boule au ventre le matin car premier duathlon pour moi, comment je vais gérer? Est-ce que j'aurai les jambes pour le vélo? Arrivée assez tôt au RDV histoire de dire bonjour à tout le club, de retirer les dossards, de grignoter un dernier petit bout... On dépose les vélos dans le parc assez tard donc plus trop le temps de s'échauffer (moi qui ai besoin d'un long échauffement pour me sentir prête en course à pied) mais les sensations sont plutôt bonnes. On rejoint la ligne de départ et on encourage nos autres équipes du club qui prennent le départ un peu plus tôt. Quand arrive notre tour, je sens la petite pointe d'adrénaline qui s'empare de moi et qui justement me fait adorer ce sport !
Hop nous sommes parties pour 5km de course à pied, on essaye de caler le rythme sur celui de Delphine. Première boucle de 2,5km avec Marianne en tête de file, dont un passage dans un petit chemin un peu casse-gueule car étroit, boueux avec des irrégularités... Heureusement que l'équipe devant nous empruntait le chemin car j'aurais continué sur la route et la bénévole n'indiquait pas le chemin! La grêle s'invite parmi nous et nous fouette le visage et les jambes qui deviennent rouge écrevisse, très agréable !(Marianne nous confie qu'elle a mis du mascara Waterproof, c'est ça d'être une Pink Lady prévoyante émoticône tongue !). Je prends la tête pour la seconde boucle, Delphine derrière moi qui s'accroche bien.
Nous arrivons au parc à vélo, transition T1 un peu compliquée car les doigts sont gelés ! J'ai un mal fou à mettre mes gants, je renonce aux lunettes car je ne verrai rien, j'enfile les chaussures de vélo et hop Marianne et moi sommes prêtes. Un peu plus de mal pour nos co-équipières mais impossible d'enfiler les gants avec ce temps glacial. Patrice Marchal qu'on entend crier à Pauline "ne mets pas les gants!!"
Une fois prêtes, nous prenons le départ à vélo pour 25km qui ne s'annoncent pas des plus agréables! Les jambes sont "chaudes" (façon de parler, on est congelées!), petite bosse dès le départ, quelques relances qui font mal aux pattes... Marianne est en tête pendant quelques km, puis je prends le relai et je sens mes cuisses qui brûlent, vivement l'arrivée. Je me donne à fond, je vais exploser et pourtant je n'ai pas l'impression d'avancer beaucoup... Marianne reprend le relai un peu plus loin et à un croisement un bénévole la stoppe net "Non pas par là!" elle bifurque au dernier moment et je me prends sa roue arrière "paf" par terre la Ellynn. Je remercie mon casque sans qui j'aurais le crâne dans un piteux état. J'ai l'impression d'avoir fait une chute de cheval et ça j'ai l'habitude alors je me relève, rien de cassé, très agacée de ce bénévole qui n'a pas bien indiqué le chemin pour au final me rendre compte que Marianne prenait la bonne route! Grrr après avoir fait quelques pas et incendié l'organisation (on ne se refait pas) je dis aux filles que l'on repart! On remonte en selle, la grosse côté arrive quelques km après, impossible de me mettre en danseuse à cause de ma chute mais je gère tant bien que mal. Arrive ensuite la descente assez dangereuse de par ses virages et l'état de la route qui est trempée. On commence vraiment à se les cailler à ce moment là. On perd Pauline un peu plus loin, Delphine nous dit qu'elle ne se sent pas bien à cause du froid, on essaye de continuer à 3 mais Delphine est également frigorifiée et tremble sur le vélo.
Il nous restait 10 km de torture mais on décide d'abandonner car la santé avant tout et on virait plus au violet là! Christophe Marchal a accompagné Pauline jusqu'à nous et nous rentrons en voiture avec un bénévole. Ambiance sauna dans la voiture tellement nous grelottons. Après quelques minutes ça va déjà mieux. Nous rejoignons les autres équipes, on va se mettre au chaud, on se change, on se colle au radiateur, on boit du café, on s’emmitoufle dans des couvertures de survie puis on débrief sur cette épreuve de l'extrême émoticône kiki J'en garde quand même un bon souvenir malgré le froid, la grêle, le vent etc...
On était une bonne petite équipe, c'est un plaisir de venir avec le club, de passer des bons moments. Félicitation à tous et à toutes! Premier duathlon = abandon mais mon premier triathlon c'était pareil alors je ne risque pas de m'arrêter là Réveil difficile ce matin, mal aux fesses, RDV à la natation ce soir
